Indemnités kilométriques ou véhicule de société ? Dans le cadre de son activité, un dirigeant d’entreprise a besoin de se déplacer. Mais vaut-il mieux utiliser son propre véhicule lors des déplacements professionnels ? Ou bien prendre un véhicule de société au nom de son entreprise ? Une question qui se pose à tout chef d’entreprise et qui nécessite de se pencher sur le type de véhicule et l’utilisation faite pour faire le bon choix.
Retour sur les choix qui s’offrent à vous :
Première option : Mettre le véhicule à disposition du dirigeant
En tant que dirigeant, vous pouvez choisir d’acheter (ou de louer) un véhicule de société avec votre entreprise pour effectuer vos déplacements professionnels, et éventuellement personnels. Notez qu’ici, nous ne parlerons pas des véhicules utilitaires mais des véhicules dits « particuliers » (VP).
L’amortissement d’un véhicule de société (achat) ou les loyers versés (location ou crédit-bail) sont déductibles dans la limite d’1/4 de :
- 30 000 euros pour ceux dont le taux d'émission de CO2 est inférieur à 20 grammes par kilomètre ;
- 20 300 euros pour ceux dont le taux d'émission de CO2 est supérieur ou égal à 20 grammes et inférieur à 60 grammes par kilomètre ;
- 18 300 euros pour ceux dont le taux d'émission de CO2 est supérieur ou égal à 60 grammes et inférieur ou égal à 155 grammes par kilomètre ;
- 9 900 euros pour ceux émettant plus de 155 grammes de CO2 par kilomètre.
Concernant les dépenses courantes liées au véhicule (dépenses de carburant, réparations, entretiens, etc.), elles sont déductibles en totalité si elles répondent aux critères fixés par les services fiscaux.
L’entreprise devra également s’acquitter de la taxe sur les véhicules de société (TVS), qui ne sera pas déductible.
L’utilisation du véhicule à des fins personnelles, sera considéré comme un avantage en nature (de 6% à 12% du prix d’achat du véhicule par an) qui sera ainsi soumis aux cotisations sociales et sera imposable à l’impôt sur le revenu.