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Titres restaurants, chèques cadeaux et chèques vacances : ou comment rémunérer ses salariés à moindre frais !

En France, le coût salarial est réputé élevé. Avec les hausses successives des cotisations sociales (retraite général, retraite complémentaire, mutuelle obligatoire), nombreux sont les employeurs à s'interroger sur le moyen de rémunérer à moindre frais leurs salariés.

Les titres restaurants, chèques cadeaux, chèques vacances ou encore chèques culture sont une des solutions qui peuvent vous intéresser. Mais de quoi s'agit-il ? Et comment cela fonctionne ?


Les chèques-vacances peuvent être un bon moyen de motiver les salariés. En effet, si la contribution de l’employeur ne dépasse pas le plafond autorisé, les chèques-vacances sont exonérés de charges sociales (hors CSG-CRDS et versement transport), fiscales et sont surtout net d’impôt pour les salariés.

Les bénéficiaires :

Peuvent bénéficier des chèques-vacances, les salariés en CDD, CDI, contrat d’apprentissage, …, quels que soient leur revenu. Ainsi que les chefs d’entreprise salariés ou non-salariés.

Les conditions de mise en place :

Dans les entreprises de moins de 50 salariés dépourvues de CE, la contribution à l’acquisition de Chèques-vacances relève de l’initiative de l’employeur. Elle n’est soumise à aucune obligation et n’est pas un droit pour le salarié.

L’employeur peut définir des critères d’attribution lui permettant de moduler sa contribution en fonction de critères professionnels, hiérarchiques ou en relation avec le contrat de travail, dès lors que ces critères sont objectifs, non discriminatoires, s’appliquent à l’ensemble du personnel. Le montant de cette contribution doit être plus élevé pour les salariés dont les rémunérations sont les plus faibles du fait que ce dispositif a été développé pour permettre le départ en vacances des salariés les plus défavorisés.

En l’absence de représentation syndicale et d’un accord collectif de branche prévoyant la mise en place des chèques-vacances, l’employeur qui décide de mettre en place ce dispositif, doit faire une simple proposition à l’ensemble de ses salariés où sera détaillée le montant de sa contribution ainsi que les modalités d’attribution.

Pour que l’employeur puisse bénéficier d’exonération de cotisations, le financement de l’employeur ne doit pas excéder 

  • 80 % de la valeur libératoire des chèques-vacances si la rémunération moyenne du bénéficiaire au cours des trois derniers mois précédant l’attribution des chèques-vacances est inférieur au plafond mensuel de la sécurité sociale (3 269 € par mois en 2017).
  • 50 % de la valeur libératoire des chèques-vacances si la rémunération moyenne du bénéficiaire au cours des trois derniers mois précédant l’attribution des chèques vacances est supérieur au plafond mensuel de la sécurité sociale.


Ces pourcentages sont majorés de 5 % par enfant à charge et de 10 % par enfant handicapé titulaire de la carte invalidité, dans la limite de 15 %.

L’employeur et le salarié participent donc conjointement au paiement de ses chèques-vacances.

Les économies générées :

La contribution de l’employeur est donc exonérée de charges sociales dans la limite de 30 % du SMIC mensuel par salarié et par an soit 440 € pour l’année 2017.

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